c’est l’histoire tirée par les cheveux bouclés d’une femme qui trouve chaussure à son pied gauche alors que le droit est libre ou occupé ça dépend de la distance qui sépare les deux hémisphères de son cerveau posé par-dessus la jambe du voisin qui a le dos large et le bras long et les idées courtes tirées à quatre épingles à cheveux bouclés d’une femme qui cherche midi à quatorze heures et qui perd le nord et qui ne perd rien pour attendre le train d’atterrissage qui permet aussi le décollage de la tapisserie que la femme ne peut plus voir en peinture du seizième arrondissement de Paris capitale des Gauloises sans philtre d’amour ou avec ça dépend des pics de pollution d’atomes sphériques plantés aux quatre coins du globe oculaire du voisin qui perd patience et sa science et sa conscience et qui ruine sa bonne âme mais la banqueroute nationale sept ne lui accorde aucun crédit alors que l’étau se resserre autour de son coup du lapin qui ne porte pas bonheur car le voisin se fait mener en bateau fantôme par une histoire tirée par les cheveux bouclés d’une femme
Bernard B
Très joli texte plein d’intelligence et d’humour. Je vous envie la formule » Paris capitale des Gauloises sans philtre d’amour » que je trouve magnifique.
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🙂
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Ce poème en prose a été publié dans la revue de poésie Lichen, n° 37 (mai 2019).
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Publication dans la revue Infusion (30 septembre 2015) , revue artistique et culturelle.
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Texte publié dans le n° 8 de la revue papier « Encres » (thème : le surréalisme), mai 2021. Une très belle revue !
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